PHILOSOPHIE ET RELIGION

Y a-t-il une progression-type dans la prise de conscience du concept que développe le VHEMT?

Parce que nous sommes tous arrivés à notre prise de conscience actuelle par différents chemins et à différents rythmes, ce diagramme simplifié en sept stades ne correspond à personne exactement. Ce modèle de progression est pourtant apparu. Peut-être qu'un schéma bidimensionnel pourra ainsi nous aider à suivre notre progression.

Irréaliste

Optimiste

Le chemin vers une prise de conscience progressive.

  • Naissance, zut!
  • Avant la prise de conscience
  1. Choc
  2. Reniement
  3. Colère avec espoir
  4. Colère sans espoir
  5. Acceptation sans espoir
  6. Acceptation avec espoir
  7. Véhémence

Irréaliste

Pessimiste

 

 

Préconscience: tout commence à la naissance, mais le chemin vers la conscience ne commence pas avant d'avoir franchi ce stade.

Choc: le choc est la première étape sur le chemin vers la conscience progressive. Pas de retour possible vers l'ignorance béate de la préconscience une fois que nous recevons notre premier choc de la réalité. Le choc ne dure jamais longtemps ñ c'est impossible. Les gens ne restent pas longtemps en état de choc. Pour la plupart d'entre nous, le refus est la première réaction au choc.

Refus: le refus est un sanctuaire contre le choc. C'est un bon moment pour s'arrêter et réfléchir sur les choses ñ pour se préparer émotionnellement et intellectuellement à poursuivre le voyage. Malheureusement, la plupart des gens ne quittent jamais le refus. Si vous semblez aller bien avec la façon dont vont les choses, alors où est le problème? Rester cloîtrer dans le refus nous vole la paix de l'esprit. Notre conscience connaît la pénible vérité mais la colère continue de nous fuir. Quand on arrête de nier la réalité, nous sommes forcés d'aller vers la phase suivante: la colère. «a semble laid et sans profit.

Colère avec espoir: la colère avec espoir est une force puissante et meneuse qui peut avoir un effet sur nous très dur pendant des années. Malheureusement, c'est également dur pour notre personnalité. Des gens se sont sacrifiés pour la bataille de la préservation de l'écosystème terrestre, et sont souvent devenus cyniques et ont abandonné tout espoir. Ils vont alors vers la phase Colère sans espoir.

Colère sans espoir: la phase 4 est le foyer du cynisme et de la misanthropie. Le bon aspect de cette phase est qu'il permet à beaucoup de considérer l'extinction humaine pour la première fois. Le mauvaise aspect est que cette option est généralement considérée sans amour. Les famines et les épidémies ne semblent pas si mauvaises dans cette perspective; la colère reste réellement, à cause du refus. Ça signifie que nous n'avons pas complètement encore accepté la situation. Quand on l'a accepté, la colère s'éteint.

Acceptation sans espoir: plus déprimante que la colère sans espoir est l'acceptation sans espoir. Sans la colère pour nous soutenir, le désespoir irréaliste peut être un raccourci pour un retour vers le refus ou même vers le suicide. Les gens dans cette phase pourraient facilement s'en prendre à eux-mêmes s'ils n'en parlent pas. S'ils sont en colère, il y aura au moins de l'animation pour leur chant funèbre. Bien que souvent nécessaire, cette phase doit être aussi courte que possible. Il est difficile de sortir d'une longue dépression. Peut-être juste en réalisant qu'il y a de l'espoir ... nous laissant voir les signes d'espoir tout autour de nous, ça brisera le sort et nous permettra de passer à la phase d'acceptation avec espoir.

Acceptation avec espoir: oui il y a encore de l'espoir, et ça nous fera remonter des profondeurs de la dépression. On peut pourtant facilement aller trop loin. Si notre acceptation s'élève dans les nuages de l'espérance irrationnelle, nous aurons perdu une partie de notre conscience durement acquise. L'espoir irréaliste est socialement attirant et plus plaisant que certaines des phases précédentes, mais il peut aussi être un raccourci de retour vers le refus. Il faut que nous progressions vers l'étape suivante.

Véhémence: avec une perspective VHEMT, on va de l'avant dans un équilibre dynamique entre optimisme et pessimisme, conscient que notre réalité est à la fois pourvue et dépourvue d'espoir. Une fois que nous acceptons le fait que les Humains sont désespérants comme espèce, il y a un espoir renouvelé pour la survie de la planète comme forme de vie. Bien qu'il y aura des fois où on pourra rechuter dans une phase précédente, un Volontaire VHEMT est moins susceptible de se balancer entre le yin et le yang comme un yo-yo. Avec une conscience mesurée, nos efforts pour préserver la vie sur Terre rencontrera plus de succès, peu importent les efforts.


A voir : Elizabeth Kubler-Ross "On Death and Dying"

 

L'extinction de l'humanité résoudra-t-elle tous les problèmes de la planète Terre?

L'extinction de l'espèce humaine ne résoudra pas tous les problèmes de la Terre à moins qu'un changement dans les priorités ne se fasse. Pour préserver ce qu'il reste de Gaïa, nous devons transformer les activités anthropocentrées en activités géocentrées.

Voluntary human extinction: One brick shy of a full solution?

Ce serait le paradis, non? Gaïa complètement guérie de cette vermine humaine. Sans ces humains qui se mêlent de tout, toutes les autres espèces auraient une bonne chance de survie.

Ce n'est naturellement pas simple, mais juste pour rire, imaginons un rêve impossible: tout sperme humain perd soudain et de façon permanente sa viabilité ñ aucun oeuf humain fécondé ne commence sa méiose pour former un zygote ñ aucune transformation d'embryon en ce sacré foetus, aucun porté à terme et condamné à vie. Zéro conception, voulue ou non. Merveilleux.

Les téléphones dans les centres de grossesse d'urgence restent mystérieusement muets. Les banques de sperme feraient banqueroute après avoir frauduleusement fait des traites chez les infertiles. Les agences d'adoption augmenteraient sans résultat les primes au bébé et feraient des pieds et des mains pour avoir n'importe lequel en stock, en bon ou mauvais état. Les paniques seraient vaines et désopilantes. Comme ceux qui cherchent frénétiquement leurs rames après avoir accosté.

Les bénéfices s'en trouveraient immédiatement augmentés aussi bien pour la biosphère que pour l'humanité. Les ressources gâchées par les reproductions excessives pourraient être redistribuées aux membres les plus nécessiteux déjà existant de la famille humaine. Les soins et les dépenses toujours plus superflues consacrées aux héritiers pourraient être affectés pour arrêter le massacre et pour commencer la guérison. Un beau rêve.

Et pourtant, un avenir alternatif sans naissance est également possible. Un avenir où les gens n'auraient pas besoin de préserver la biosphère terrestre puisqu'aucun enfant ne serait plus là pour en apprécier le spectacle. La destruction de la Nature peut tout aussi facilement se poursuivre et sans aucune trêve même si nous nous dirigeons vers l'extinction. Pas besoin de milliards d'humains pour détruire les écosystèmes en masse, comme l'ont démontré les anciens empires jusqu'à présent.

Non, l'extinction seule de l'humanité ne sauvera pas la biosphère terrestre. Notre conscience collective doit aussi évoluer de l'anthropocentrisme à l'écocentrisme, c'est-à-dire où la Terre prime. Alors le but de nos efforts changera enfin : d'un contrôle souvent futile des dommages à une restauration pleine d'espoir de l'équilibre naturel de l'écosystème terrestre.

 

S'il y avait un interrupteur magique pour éliminer l'espèce humaine, vous appuieriez dessus?

Pousseriez-vous sur ce bouton?

 

 

 

 

J'appuierais dessus :

Je suis véhément dans la préservation de la vie et au retour de la Terre à un état de paradis naturel.

 

Je n'appuierais pas dessus :

Je peux justifier l'existence de l'espèce humaine en dépit de toutes ces preuves évidentes

NB : Ce genre de bouton n'existe naturellement pas. Et même s'il existait, appuyer dessus irait contre l'éthique de VHEMT, basé sur l'esprit Volontaire. Il s'agit d'un simple exercice philosophique pour clarifier encore un peu plus les choses.

 

Comment sera le Monde après une baisse sensible de la population humaine?

Chaque chose vivante sur cette planète tirera bénéfice d'une amélioration de la densité de population humaine. La promesse d'une vie d'abondance, c'est plus que prendre ses désirs pour des réalités.

Les baisses de ressources sont provoquées par les exigences des consommateurs, donc moins on est, plus grande sera notre richesse matérielle. La justice sociale exige des opportunités plus équilibrées d'exploitation des ressources de la Terre. Un objectif incertain, mais plus facilement accompli quand il y a moins de personnes à qui redistribuer les ressources.

Les enfants seront plus respectés et mieux soignés s'ils sont moins nombreux. Le nombre épouvantable d'enfants qui meurent tous les jours pourrait alors se réduire à une horrible page dans les livres d'Histoire.

Se loger ne sera plus un problème puisqu'il y aura suffisamment de maisons, pas besoin d'en construire d'autres. Une civilisation pourra être supportable quand on arrêtera de prendre plus que ce qui est donné par la Nature.

Naturellement, la Nature gagnerait davantage à long terme par une disparition de l'espèce humaine. Lorsque moins de monde occupe une région, il y a moins de dommage fait à l'habitat de la vie sauvage. La restauration sera possible quand les villes rétréciront et que les espaces verts s'étendront. Les extinctions deviendront en fin de compte moins communes lorsque l'habitat sera restauré et préservé pour la Faune.

Plus tôt on arrêtera d'augmenter les exigences qu'on fait subir à la biosphère terrestre, plus grande sera la diversité des espèces de plantes et d'animaux que nous laisserons et plus Gaïa sera en bonne santé.

Nous pouvons tous nous unir dans la joie d'imaginer comment sera notre monde quand notre nombre se réduira au lieu d'augmenter.

Comment ça fera d'être parmi les dernières personnes sur Terre?

Des descriptions plus poussées sur une population réduite sont données avec le bouton d'extinction humaine ci-dessus : possibilité rapide ou lente

Et sans Humains du tout?

L'Homo sapiens est un nouveau venu dans le réseau de la vie sur Terre. La vie a suivi son processus pendant des centaines de millions d'années avant que quoi que ce soit de ressemblant à notre type n'arrive.

Cependant la vie sur Terre ne sera plus jamais la même, même si on devait disparaître demain. Le taux d'extinction actuel rivalise avec celui des jours où les Dinosaures se sont éteints. Plus vite nous nous éteindrons, meilleure sera la diversité biologique qu'on laissera derrière nous.

A ce propos, préserver la plupart des grands mammifères est peu probable, spécialement les carnivores. Nous pouvons pourtant encore éviter les extinctions au niveau des petits mammifères, des reptiles et des poissons.

On échouera peut-être dans la lutte contre les extinctions massives qui suivent les booms de populations tels qu'on en rencontre aujourd'hui. Pourtant les formes de vie comme les insectes peuvent continuer à exister et dans quelques millions d'années les activités d'Homo sapiens des 10 000 dernières années pourraient devenir négligeables.

Chernobyl

L'extinction volontaire de l'espèce humaine est-elle possible?

En théorie, il n'a aucun doute là dessus. Des milliards d'espèces sont déjà apparues puis ont disparu. Mais serons-nous assez à atteindre le niveau de conscience requis pour renverser le cours actuel? Nous pouvons seulement espérer et essayer de provoquer la tendance. Son succès sera l'accomplissement et le couronnement de l'humanité.

La surpopulation n'est-elle pas qu'un symptôme plutôt que la cause du problème?

On dit que "la surpopulation est un symptôme plus que la cause de nos problèmes fondamentaux". Ça signifie alors que la Terre porte trop de gens à cause de nos problèmes plutôt que la Terre a des problèmes parce qu'il y a trop de gens sur Terre.

C'est comme dire :

"mince, chérie, il y a vraiment trop de bruit et de pollution!"

"ouais, j'aimerais bien pouvoir respirer!"

"hein.? oh, on peut encore avoir des enfants. Alors, teuf, teuf, faisons encore plus d'humains!"

ou peut-être vous pouvez imaginer:

"j'ai pas de maison, pas de boulot et je suis gravement malade ... j'ai pourtant envie de créer un héritier pour partager tout ça avec lui/elle."

Notre plus gros problème, la destruction de la biosphère terrestre, est indubitablement un symptôme plus qu'une cause de la reproduction humaine excessive.

Mais pour être franc, il est vrai que certains de nos problèmes font progresser les taux de natalité ñ en particulier les problèmes mentaux tels la conformité idiote et stupide et le reniement massif.

De plus, les problèmes comme les taux de mortalité élevés, les manques de soin pour les plus âgés, le statut d'infériorité des femmes et leur perte de liberté de procréation qui en résulte, tout contribue de façon significative à des taux de natalité élevés. En retour, un excès d'Humains empire chacun de ces problèmes.

D'une certaine façon, la surpopulation est à la fois un symptôme et une cause. Un cercle vicieux qui s'autoalimente.

En contraste, l'Extinction Volontaire de l'Humanité est un cycle de solutions positivement motivé et bénéficiant à tous. En plus d'être un "symptôme" de conscience rehaussée, le Mouvement "cause" une plus forte prise de conscience.

Que nos problèmes soient symptômes ou causes, ils seront plus facilement résolus quand on sera moins nombreux.

Faut-il reprocher aux religions cette surpopulation humaine?

Toutes les grandes religions incluent des avertissements contre les reproductions irresponsables.

Les Églises, peut-être dans l'espoir d'accroître la taille de leur troupeau, ignorent ces passages et exagèrent les aspects pronatalistes de leur dogme.

La Bible dit qu'il faut être féconds.

On cite souvent Dieu nous disant "soyez féconds et devenez nombreux et remplissez la Terre, et soumettez-la, et tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature qui se meut sur la terre". GENESE 1:28

Quand on nous dit de "remplir la Terre", les premières personnes venaient d'être créées, donc "remplir" se référait probablement aux autres formes de vie.

Dieu nous ordonne de replanter des forêts, de rétablir l'habitat sauvage, de permettre à la vie sauvage de prospérer et de remplir la Terre de Ses créatures bénies.

La "soumission" inclut la responsabilité de préserver et prendre soin de "toute créature qui se meut sur la Terre".

Provoquer l'extinction d'une de ces créatures viole plus que certainement cette directive divine.

Les Humains ne sont pas les seules créatures bénies de Dieu.

Dans GENESE 1:22, Dieu bénit les autres formes de vie.

Il les a aussi créé et leur a ordonné d'être "féconds et [...] nombreux".

Il y a des limites à notre multiplication féconde: "Malheur à ceux qui joignent maison à maison, à ceux qui annexent champ à champ, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus place et que vous habitiez tout seuls au milieu du pays ! " ESAU 5:8.

On est, semble-t-il, loin de la réprimande de Dieu.

Dieu nous conseille également de prendre soin des enfants qui existent déjà au lieu de donner vie à plus d'entre eux : "Pousse des cris joyeux, femme stérile, qui n'as pas enfanté! Épanouis-toi en clameurs de joie et pousse des cris stridents, toi qui n'as pas eu les douleurs de l'enfantement, car les fils de celle qui est désolée sont plus nombreux que les fils de la femme qui a un propriétaire et époux", a dit le Seigneur" ESAU 54:1

Si la seconde venue de Jésus est proche, ce n'est pas le moment d'amener une autre personne dans ce Monde.

Jésus parle de ces derniers jours: "Heureuses soient les stériles, heureuses les matrices qui n'ont pas enfanté et les seins qui n'ont pas nourri". LUC 23:29

Nous avons été féconds et nous nous sommes multiplié, maintenant il est temps de mûrir et d'élever nos enfants.

L'apôtre Paul compare notre existence sur Terre à celle d'une maison: "... si cette tente, notre demeure terrestre, vient à être détruite, nous avons une maison qui est l'oeuvre de Dieu [...] tant que nous habitons dans le corps, nous vivons en exil loin du Seigneur [...] ". CORINTHIENS II 5:1-6.

Ainsi, l'extinction de l'espèce humaine de la Terre ne signifie pas la fin de l'Humanité, l'extinction est en accord avec les plans que Dieu a pour nous.

Jésus Christ a vécu sa vie comme une leçon pour nous tous, et ça n'a rien donné.

Suivons son exemple et concentrons-nous sur le voyage spirituel vers Dieu plutôt que sur des efforts humains comme produire plus d'humains.

Ma religion interdit les contraceptifs.

Le Vatican ne s'est pas désolidarisé de ce qui fut écrit en 1968 dans "humanae vitae".

Cette encyclique rendait l'usage de la contraception raison d'excommunication, de damnation éternelle, etc, mais c'est juste une bulle papale ou un truc comme ça.

La Bible ne condamne ni la contraception, ni l'avortement, ça vient du Pape, et l'infaillibilité pontificale ne veut pas dire que vous avez tort ñ ni qu'aucun Pape n'aie jamais eu tort non plus

Un point de vue taoïste :

Lu dans les chroniques du Tao: "les deux taoïstes rappelèrent à Fi-Hung que la chose la plus cruciale dans la vie, c'est de mourir dans la spiritualité, de se fondre dans le néant. Pour cela, on doit se libérer du cycle des réincarnations. Cela signifie aucun lien terrestre."

"Le point important, c'est que le fait d'avoir des enfants relie automatiquement l'individu au cycle des réincarnations. Comment pourrait-il en être autrement? En transmettant ses gènes physiques et métaphysiques, on perpétue son karma sur Terre"

"C'est pour cela que les sages n'ont pas d'enfants biologiques"

Si l'espèce humaine disparaissait, comment nous réincarnerions-nous ici-bas?

Notre situation est si précaire que nous ne pouvons pas affirmer qu'il y aura même une quelconque biosphère où se réincarner dans notre prochaine vie.

Il est temps de faire de rapides progrès dans cette vie-ci plutôt que de se relâcher en pensant que l'on a encore une autre chance dans la Roue de la Vie.

Le Soleil et tout le reste va disparaître de toutes façons dans quelques milliards d'années, alors qu'est-ce que ça peut faire?

On va mourir de toutes façons à l'issue de notre courte vie, alors pourquoi s'inquiéter de ce qu'il nous arrivera en attendant?

La Terre est, semble-t-il, à la moitié de son parcours qui va encore durer environ 5 milliards d'années.

Si l'on consid re que nous ne sommes des Homo sapiens que depuis 100 000 ans, et que l'on vit rarement plus de 100 ans, ça peut bien sembler une éternité.

 


 

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